Si la qualité de vie au travail (QVT) est devenue un sujet tendance voire un sujet de société, qu’en est-il réellement dans le quotidien des salariés ? Les Français sont-ils satisfaits de leur vie au bureau ? C’est ce qu’analyse et décrypte l’observatoire Actineo avec son baromètre sur la qualité de la vie au travail édité tous les deux ans et paru en avril 2019.
- La satisfaction au travail progresse mais les « très satisfaits » restent minoritaires
87% des salariés français se disent plutôt satisfaits et/ou très satisfaits au travail (soit une progression de 7 points par rapport à 2017). Et 24% des sondés s’avouent même « très satisfaits ». Mais il subsiste une part de 13% de salariés insatisfaits de leur vie au bureau.
- Qualité relationnelle et management, le duo gagnant
Parmi les éléments de satisfaction, on note la qualité du relationnel et du management. Ainsi, 85% se disent plutôt satisfaits et/ou très satisfaits de leurs relations avec leurs collègues (soit 3 points de plus qu’en 2017) et 81% plutôt satisfaits et/ou très satisfaits sur la possibilité d’échanger et de travailler avec d’autres personnes.
- Autonomie et organisation au menu du bien être des actifs
L’autonomie du salarié et une certaine liberté d’organisation sont aussi un gage important de la QVT si l’on en croit le baromètre. Ainsi, les salariés s’avouent plutôt satisfaits et/ou très satisfaits sur la possibilité de s’organiser pour travailler comme, où et quand ils veulent (72%) ou de pouvoir s’isoler pour travailler seul (65%).
- Stress et manque de sens
Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt et les motifs d’insatisfaction sont encore nombreux. Se sentir « stressé dans son travail » est le lot de 46% des actifs qui y travaillent. Et 42% d’entre eux se prennent parfois à penser que « leur travail manque de sens ». Et parmi les 13% des salariés qui se disent insatisfaits au travail, le manque de sens grimpe à 71%, avec le stress qui lui est associé (78%).
- Une perception contradictoire
Si la QVT semble être un sujet d’actualité pour les salariés, plus d’un tiers d’entre eux (et près d’un sur deux dans les très grandes entreprises) imaginent que leur employeur ne se préoccupe pas de leur bien-être au travail. Rappelons que l’Organisation mondiale de la Santé prévoit que d’ici 2020 les troubles mentaux et les maladies cardiovasculaires seront les deux principaux types de maladies chez les travailleurs.