Quel est ton rôle au sein du cabinet Eléas ?
En tant que Responsable de Pôle Conseil, je supervise la bonne conduite des projets liés aux enjeux de diagnostics en QVCT ainsi que l’analyse des RPS.
Ma principale responsabilité est d’assurer le relationnel auprès de nos clients, que cela soit par la qualité de l’écoute à la fois empathique et professionnelle ou la pertinence du diagnostic et l’applicabilité de nos recommandations.
Il s’agit de développer la pratique de diagnostic, notamment en s’assurant que notre première pierre qui est ce diagnostic, serve de base à un ensemble de prestations pouvant à la fois le compléter mais aussi l’enrichir (par exemple : réalisation d’un plan d’actions).
Je pense au développement des compétences chez nos clients, la sensibilisation autour des thèmes de la QVCT et des RPS mais aussi la pérennisation du processus de diagnostic au sein des collectifs concernés (équipe, direction, hiérarchie intermédiaire, pôles experts etc.).
Qu’est-ce qui te stimule dans tes projets chez Eléas ?
Ce qui est très particulier chez Eléas c’est la variété non seulement des projets, mais plus globalement des enjeux.
Aucune journée ne se ressemble, ceci est souvent vrai dans les métiers du conseil, mais chez nous, étant donné que nous mettons l’accent sur l’agilité et la polyvalence, nous nous engageons à pouvoir répondre à de nombreux défis, variés, parfois complexes, et ce de manière très réactive.
Ce sont la variété des missions, le degré d’autonomie, de liberté créative ainsi que la complexité des situations qui me stimulent.
In fine travailler sur le sujet de “l’humain” est passionnant.
Quels sont les défis auxquels tu es confronté et comment tu les surmontes ?
Nos défis se calquent sur ceux de nos clients. Le plus souvent, nous faisons face à des situations qui demandent à la fois un niveau d’analyse poussé, traitant de sujets complexes.
Derrière cette ambivalence, se situe soit une confusion sur ce qui constitue un enjeu QVCT, soit une difficulté chez nos clients de « vendre » leur propre démarche en interne afin d’obtenir les moyens et appuis adéquats pour la bonne résolution de leurs problématiques.
Cette ambivalence confirme la nécessité de l’appui d’expert conseil. Les expectatives et la visibilité sur les enjeux RH teintent nos projets d’une sensibilité propre à ce domaine.
Surmonter ces défis signifie donc développer ses qualités d’écoute, dynamiser les acteurs du projet et appuyer de façon pédagogique sur la nécessité de mener le projet à bien.
Finalement, piloter fermement tout en finesse.
Donne-nous des exemples concrets de tes missions ?
J’ai pu être amené à :
- Gérer des diagnostics au sein de collectifs en fortes tensions, récemment au sein d’un groupement scolaire et d’un bailleur social.
- Conduire une analyse de Risques Psychosociaux dans le cadre d’un plan de réorganisation pour un géant Européen des Télécoms.
- Actualiser la documentation d’analyse des risques pour une société de service client.
Enfin, de manière récurrente, j’anime des sessions en intelligence collective dans le but de travailler sur un plan d’actions en réponses aux RPS. Par exemple, j’ai pu intervenir chez un grand acteur de la vente en ligne et chez un leader Européen de la formation.
Quels sont les éléments clés qui permettent la réussite dans ton travail ?
Mes expériences successives dans l’audit interne et le conseil interne m’ont structuré pour répondre notamment aux attentes sur la qualité de la prestation, mais aussi sur la rigueur de la méthodologie. Le client attend de nous une posture objective et experte.
Mon appétence pour la complexité, la conduite du changement et les enjeux touchant directement à l’humain sont des éléments clefs de mon engagement.
Alimenter sa motivation et son engagement, c’est aussi s’aligner avec ses qualités intrinsèques.
Une capacité d’adaptation sur plusieurs terrains et la possibilité d’ajuster sa posture à différentes stratégies d’une organisation me semblent clefs.